INTRODUCTION

L’hormone anti-müllérienne (AMH), sécrétée par l’ovaire à des niveaux décroissants avec l’âge, est un bon marqueur quantitatif de la réserve ovarienne et un prédicteur de la réponse folliculaire aux traitements d’hyperstimulation ovarienne contrôlée (HOC). Bien que ses niveaux plasmatiques soient liés au nombre d’ovocytes restant dans l’ovaire, ils ne sont pas directement associés au taux de grossesse car ils ne reflètent pas la qualité des ovocytes, qui diminue significativement après l’âge de 35 ans, quelle que soit la réserve ovarienne des patientes.

Ainsi, avec une importante controverse, la littérature actuelle remet en question l’utilité de l’AMH en tant que prédicteur du succès de la fertilité naturelle ou de l’insémination artificielle (IA) où nous ne travaillons qu’avec 1 ou 2 follicules (et la quantité n’est pas si importante).

MATÉRIAUX ET MÉTHODES

Étude prospective sur l’utilité de l’AMH comme marqueur prédictif du taux de grossesse cumulé après 4 cycles d’IA de donneur chez des femmes non stériles présentant des valeurs plasmatiques d’AMH > et <1,1 ng/mL. Notre hypothèse est que l'AMH n'est pas liée au pronostic reproductif dans ces cas.

Établir ou écarter cette association nous permettrait d’établir des pronostics plus précis des cycles d’IA dans notre centre et donc d’adapter l’indication de la technique.

L’étude a inclus tous les patients âgés de 25 à 39 ans qui allaient subir un traitement par IAD, soit en raison d’une oligoasthénotératozoospermie sévère du couple, soit pour des raisons sociales, en comptant jusqu’à 4 tentatives. Les patients ayant un IMC >30, une stérilité due à un facteur tubaire bilatéral et/ou une endométriose de grade II-IV sont exclus.

RÉSULTATS

L’étude est actuellement en phase de développement et de recherche.

CONCLUSIONS

L’étude est actuellement en phase de développement et de recherche.